Milan, 5 mars (LaPresse) – "Nous apprenons avec stupeur la mise en résidence surveillée pour corruption et obstruction de l’ancien responsable de l’urbanisme de la municipalité de Milan, ainsi que les perquisitions menées aujourd’hui par la Guardia di Finanza à Palazzo Marino. Comme toujours, nous défendons la présomption d’innocence jusqu’au troisième degré de jugement, mais nous sommes préoccupés par la tournure que prennent les enquêtes sur l’urbanisme milanais. Le maire Sala a toujours tenté de rejeter la responsabilité sur d’autres, comme si les règles n’avaient pas été établies par ceux qui ont dirigé la ville ces 14 dernières années.

Dès le début, en tant que Lega, nous avons souligné que les directives de la municipalité étaient suivies. Les événements d’aujourd’hui confirment que nous avions raison et que la responsabilité de la situation dramatique que nous vivons incombe principalement à la gauche milanaise", a déclaré le groupe Lega au conseil municipal de Milan dans un communiqué.

"Il s’agit d’une énième confirmation de l’existence d’un ‘système Milan’ façonné par les politiques des administrations Pisapia et Sala, peu transparent et mettant en évidence de graves lacunes en matière de gestion urbanistique. Après l’enquête sur Boeri, les échecs concernant le projet du stade et la loi Salva Milano, que le Parti démocrate refuse de voter au Parlement, c’est un nouveau signal d’alarme pour notre ville.

Une plus grande transparence est nécessaire, ainsi que la nomination immédiate d’un commissaire pour superviser l’urbanisme, face à l’incapacité (espérons-le non intentionnelle) d’inverser un déclin désormais évident pour tous. Nous demandons également une réunion extraordinaire en conseil municipal afin que le maire explique clairement aux Milanais ce qui se passe dans les bureaux municipaux", a conclu le groupe Carroccio à Palazzo Marino.

© Copyright LaPresse