Milan, 19 mars (LaPresse) – A-t-elle énervé tout le monde en lisant le manifeste de Ventotene ? "Je les ai énervés ? J'ai lu un texte. Je ne comprends pas : le texte peut être distribué mais ne doit pas être lu ?" C'est ce qu'a déclaré la Première ministre Giorgia Meloni en s'adressant aux journalistes à son arrivée à Bruxelles, après l'agitation à la Chambre. Lorsqu'on lui a fait remarquer que Ventotene est un symbole, la présidente du Conseil a répondu : "C'est un symbole dont j'ai relu le contenu. Je ne comprends pas ce qu'il y a de choquant dans le fait de lire ce texte." "Je ne l'ai pas déformé, je l'ai lu. Je l'ai lu textuellement. Mais pas pour ce que le texte disait il y a 80 ans, mais pour le fait qu'il a été distribué samedi dernier. Donc, un texte qui, il y a 80 ans, avait son contexte, si vous le distribuez aujourd'hui, je dois le lire et vous demander si c'est ce en quoi vous croyez. Point," a ajouté Meloni.

© Copyright LaPresse