Rome, 20 mars (LaPresse) – « Chaque pays est responsable de sa défense et il n'existe, à ce jour, aucune possibilité, ni concrète ni juridique, d'un mécanisme automatique d'assistance mutuelle, au sein de l'UE, en cas d'agression d'une nation ou d'une entité extérieure » contrairement à l'article 5 de l'OTAN qui « impose à tous les alliés d'intervenir pour défendre un membre qui est attaqué ». C'est pourquoi « la défense européenne, rebus sic stantibus, ne peut pas remplacer l'OTAN ni offrir le même niveau de protection ». C'est ce qu'écrit le ministre de la Défense Guido Crosetto dans une lettre au Corriere della Sera, expliquant qu'il souhaite partager une réflexion basée sur « des informations qui s'appuient sur les traités fondateurs de l'UE et sur l'ordre juridique italien, de la Constitution aux lois, afin d'éviter des interprétations erronées et des polémiques stériles sur des questions d'une importance capitale qui aujourd'hui ébranlent les gouvernements et l'opinion publique ». Par conséquent, « dans un tel contexte, mais précis, le seul modèle de défense concret et réalisable, ici et maintenant, est celui de l'OTAN ».
© Copyright LaPresse