Rome, 26 mars (LaPresse) – « J'ai été accusé d'être responsable du nombre de suicides en prison, des nominations du garant, de la surpopulation carcérale, du panpénalisme, des mères détenues, d'une croisade contre les écoutes téléphoniques, du fichage des parlementaires et d'autres choses encore ». C'est ainsi que le ministre de la Justice Carlo Nordio est intervenu dans la salle de la Chambre où est en cours l'examen de la motion de censure présentée par l'opposition (à l'exception de l'Action) à son encontre après l'affaire Almasri. Le gouvernement est accusé de déloyauté envers la Chambre et, a-t-il ajouté, « nous avançons dans un cahier des doléances complexe, qui rappelle l'Inquisition, dans lequel il ne manque que les accusations de simonie et de blasphème ».