Milan, le 29 mars (LaPresse) – "Je n'ai pas lu les déclarations" des députés de la Ligue sur la citoyenneté "que je considérerais comme un peu dénuées de sens, car personne ne donne rien à personne. Aujourd'hui, la citoyenneté est accordée après dix ans de résidence en Italie : c'est la règle actuelle. Ce que nous disons en perspective, mais ce n'est pas une partie du décret approuvé hier en Conseil des ministres, et ce que nous estimons devoir être discuté à l'avenir avec nos alliés, c'est qu'un jeune ayant fait dix ans d'école obligatoire devrait avoir ce droit." C'est ce qu'a déclaré à LaPresse le chef du groupe à la Chambre des députés de Forza Italia, Paolo Barelli. "En ce qui concerne l'approbation d'hier, il semblerait que cela ait été fait à l'unanimité en Conseil des ministres. Il semblerait que tous les présents aient jugé nécessaire d'intervenir, car il existe aussi un trafic de citoyennetés très dangereux, et que la citoyenneté soit donnée à ceux qui la méritent vraiment, même aux Italiens, c'est bien. Ensuite, il y aura aussi du temps pour en discuter au Parlement." En ce qui concerne les propos de la Ligue sur les "corrections nécessaires en séance?" "Cela vaut pour tout et tout le monde ; elles sont les bienvenues si elles sont nécessaires, si elles servent à améliorer la question. Mais je pense que" la réforme "doit d'abord être bien lue et bien étudiée. Et ensuite, bien sûr, lors des débats parlementaires, des améliorations seront faites lorsque cela sera possible", a conclu Barelli.

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