Milan, 8 avril (LaPresse) – Giorgia Meloni « dit vouloir être la passerelle avec Trump, elle n'a pas compris qu'il ne connaît que le langage de la force ». C'est ce qu'a déclaré le leader d'Italia Viva, Matteo Renzi, dans un entretien avec La Stampa. Lors d'une tournée dans le nord, « j'essaie de soutenir les catégories dont le gouvernement ne s'occupe pas ». Meloni dit qu'il ne faut pas céder à l'alarmisme, mais ceux qui ont des actions ont vu vingt pour cent de leur valeur partir en fumée en quelques heures, affirme Renzi. Selon l'ancien président du Conseil, « la réponse de la Première ministre n'est pas à la hauteur parce qu'elle n'est pas à la hauteur du moment ». Elle ne fait que laisser entendre qu'elle veut être la passerelle entre l'Union et les États-Unis, mais ce n'est qu'un jeu de communication : elle s'efforce de se faire recevoir au White House. Trump ne connaît que le langage de la force ». Meloni, en revanche, « devrait lui faire passer un message clair : je suis ton allié, mais je défends avant tout les entreprises italiennes. Berlusconi était du même côté que Bush, mais il nous traitait sur un pied d'égalité. Dans son cas, je constate une dangereuse subordination, aggravée par la position de Salvini », conclut-elle.
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