Milan, 11 avril (LaPresse) – Après la décision de la Consulta qui a rejeté la loi électorale de la Campanie, qui aurait permis à Vincenzo De Luca de briguer un troisième mandat, "d'un point de vue juridique, l'affaire est close. Il reste la question politique car l'inégalité de traitement est évidente et n'a aucune justification." C'est ce qu'a déclaré le président de la région Vénétie, Luca Zaia, dans une interview au Corriere della Sera. Lorsqu'on lui a demandé si la décision de la Cour l'avait mis en colère, il a répondu : "Absolument pas, honnêtement, je ne m'attendais pas à un rebondissement, j'ai vu beaucoup de choses, mais je trouve ce modèle tout italien hypocrite, où il y a des limites de mandat uniquement pour certains présidents de région et certains maires." Sur le cas du Trentin, où le dirigeant de la Lega, Fugatti, a fait adopter une loi qui lui permettra de briguer un troisième mandat, il a commenté : "Je suis heureux pour lui. Et j'espère que Fedriga, en Frioul-Vénétie Julienne (région autonome), aura également cette opportunité. Mais la question politique est évidente." Lorsqu'on lui a fait remarquer que le gouvernement pourrait contester la loi du Trentin, il a répondu : "Si cela se produit, ce serait une grave erreur politique. J'espère qu'ils ne le feront pas." Sur l'avenir de la région qu'il dirige depuis trois mandats : "Ce n'est pas de la lèse-majesté de demander que la Vénétie reste dirigée par la Lega."
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