Milan, 29 avril (LaPresse) – « Ce que nous avons fait depuis le début de l'agression russe : rester aux côtés de l'Ukraine qui, sans le soutien occidental, n'aurait pas pu défendre sa liberté. Nous soutenons désormais les efforts de Trump et nous sommes heureux que Zelensky se soit déclaré prêt à un cessez-le-feu inconditionnel, démontrant ainsi que l'Ukraine aussi veut la paix. C'est maintenant à la Russie de faire de même ». Tels sont les propos tenus par la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, dans une interview accordée au Corriere della Sera. « Parce que la trêve de trois jours annoncée par Poutine pour l'anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale est une chose différente, et nettement insuffisante. Et la paix devra être juste et durable. Ce qui signifie avant tout des garanties solides en matière de sécurité. L'Italie a depuis longtemps fait sa proposition : il faut une solution inspirée de l'article 5 du Traité de Washington, même en dehors du Traité de l'OTAN », a-t-elle ajouté. À la question de savoir s'il existe un accord au sein de la majorité sur ce front, la Première ministre a répondu : « Bien sûr que oui, nous sommes d'accord, les votes le prouvent. Ensuite, chacun utilise des accents différents, c'est naturel. Mais je n'ai jamais eu de réels problèmes dans ce domaine. Et je pense que le gouvernement agit de manière plus que satisfaisante, chacun interprète au mieux son rôle ».