Rome, 14 mai (LaPresse) – « Jusqu'à présent, la fragmentation politique interne et la croissance lente ont entravé une réponse européenne efficace. Mais les événements récents représentent un point de rupture ». C'est ce qu'a déclaré l'ancien Premier ministre et président de la BCE, Mario Draghi, lors du XVIIIe sommet Cotec qui se tient actuellement à Coimbra. « À long terme, cependant, il est risqué de croire que nous reviendrons à la normale dans nos relations commerciales avec les États-Unis après une rupture unilatérale aussi importante dans cette relation, ou que de nouveaux marchés se développeront suffisamment rapidement pour combler le vide laissé par les États-Unis. Si l'Europe veut vraiment être moins dépendante de la croissance américaine, elle devra la produire elle-même », a déclaré l'ancien Premier ministre.