Rome, 31 mai (LaPresse) – « Il y a une valeur qui s’appelle la liberté, c’est la clé de tout. Certains font polémique à propos des invités que nous avons invités. Je crois qu’un mouvement de jeunesse a le droit de comprendre quels sont les problèmes auxquels un jeune doit faire face à l’adolescence, en écoutant des témoins. Le témoin n’est pas forcément quelqu’un qui a tatoué le nom de Berlusconi sur la peau. Nous aurons un grand champion sportif, nous écouterons des témoignages sur la toxicomanie — pourquoi un jeune décide-t-il d’en faire usage ? Il y a un vide. Nous devons comprendre ce qu’il faut faire pour combler ces vides. Certains des nôtres peuvent aussi comprendre cela. Je ne suis pas surpris que ce mouvement ait invité une personne qui ne pense pas comme nous et qui souvent nous a critiqués et attaqués. »
C’est ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre et leader de Forza Italia, Antonio Tajani, intervenant au congrès de Forza Italia Giovani à propos de la présence de Fedez parmi les invités.
« Il a été invité pour nous expliquer pourquoi il a parfois tant de colère et vient d’une banlieue souffrante et défavorisée. Si nous devons comprendre pourquoi il y a un malaise dans les quartiers périphériques, nous devons le comprendre non pas depuis le haut de ce podium mais de ceux qui ont vécu ou vivent ce malaise. Je ne suis pas scandalisé si Fedez vient me raconter comment un jeune de banlieue souffre et grandit. Cela me sert à comprendre, pas à partager ses idées. Il ne faut jamais avoir peur de se confronter aux autres. Seuls ceux qui ne sont pas forts dans leurs idées évitent la confrontation. Si nous le faisons, nous avons déjà perdu », a-t-il ajouté.

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