Rome, 4 juin (LaPresse) – « Il y a de nombreux aspects potentiellement problématiques liés au nouveau délit et aux règles de procédure, qui semblent pensées de manière très différente par rapport au passé. » C’est ce qu’a déclaré le président de l’ANM, Cesare Parodi, dans une interview à Rai News24, en commentant les nouvelles règles sur le féminicide. « Nous espérons que nos suggestions pourront être prises en compte dans la version finale de la réforme », a ajouté Parodi.
Il a ensuite évoqué le décret Sécurité, devenu loi après l’approbation du Sénat. « Nous avons été surpris que le texte soit soudainement devenu 'urgent' après des mois de discussion sur le projet de loi, et que l’on soit arrivé à une version finale presque identique au texte initial après un débat très court. Au-delà du fond, c’est la méthode qui nous inquiète, car elle vide le Parlement de son rôle », a expliqué Parodi. « Je crois en outre qu’il y avait de la marge pour prendre en considération, par exemple, les suggestions venant de professeurs, d’avocats et de magistrats. Nous sommes déçus et préoccupés que cela n’ait pas été pris en compte. »