UE, résolution du M5S : « Collaborer avec la Russie sur le gaz, ne pas être subordonnés aux États-Unis et à Israël »

Rome, 23 juin (LaPresse) – Non à « une simple subordination à l’orientation politique internationale de l’administration des États-Unis d’Amérique (et d’Israël) qui risque d’affaiblir la démocratie et ne garantit pas la sécurité de l’Europe » ; « ne pas autoriser toute demande éventuelle des États-Unis d’utilisation des bases accordées aux forces armées américaines présentes sur le territoire italien pour des attaques militaires contre l’Iran et, en tout cas, ne fournir aucun type de soutien militaire, qu’il soit infrastructurel ou opérationnel, aux forces armées américaines » ; « trouver une solution efficace à la question du transit et de l’approvisionnement en gaz qui n’exclue pas a priori et pour l’avenir une possible collaboration avec la Russie, afin de garantir la maîtrise des prix de l’électricité et du gaz naturel ainsi que la résilience énergétique de l’Union européenne, qui doit être capable de s’adapter aux scénarios changeants du cadre géopolitique mondial sans se lier de manière quasi monopolistique à des sources d’énergie spécifiques ».

Ce sont quelques-uns des engagements contenus dans la résolution du M5S qui devra être votée après les communications de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni en vue du Conseil européen.

« Fermeté absolue », par ailleurs, contre le plan de réarmement européen « Rearm Europe » ; non à la possibilité d’utiliser les fonds du Mécanisme de Relance et de Résilience (MRR) en faveur du réarmement et de nouvelles dépenses militaires ; engagement à « écarter toute hypothèse » d’augmentation des dépenses de défense et de sécurité en lien avec l’atteinte des nouveaux objectifs de l’OTAN ; à « condamner fermement l’attaque militaire massive des États-Unis contre les infrastructures nucléaires de l’Iran, lancée en violation de toutes les règles du droit international et susceptible de déstabiliser la scène mondiale avec des conséquences catastrophiques tant sociales qu’économiques, ainsi que particulièrement dangereuse pour l’Italie » ; et à « engager immédiatement la procédure de dénonciation formelle de l’accord, conformément à l’article 9, paragraphe 3, du protocole d’accord entre le Gouvernement de la République italienne et le Gouvernement de l’État d’Israël ».