Milan, 6 juillet (LaPresse) – « Franchement, je ne vois aucune nouveauté par rapport à hier. Dès le début, le gouvernement a expliqué qu'il s'était engagé auprès de ses électeurs sur la réforme constitutionnelle et qu'il n'avait jamais envisagé de modifier le texte » et « pour l'instant, l'hypothèse d'une nouvelle grève n'est pas envisagée ». C'est ce qu'a déclaré le président de l'Association nationale des magistrats (ANM), Cesare Parodi, interviewé par Affaritaliani.it, commentant les propos tenus hier par le vice-ministre de la Justice Francesco Paolo Sisto, lors du Forum in Masseria, selon lesquels il y aurait « une nervosité et un moment de difficulté, surtout dans une certaine magistrature, à comprendre qu'il y a un Parlement qui écrit enfin les lois, y compris les réformes constitutionnelles, sans demander la permission ni à l'ANM ni au Conseil supérieur ». Le président de l'ANM souligne : « Il n'y a pas eu de véritable débat sur la réforme constitutionnelle au Parlement, tant sur le calendrier que sur le contenu. Et cela en dit long sur la volonté du gouvernement. Nous parlons d'une réforme constitutionnelle qui touche au cœur juridique des institutions et qui a été menée sans véritable confrontation, non pas avec l'ANM, mais avec les partis d'opposition. Nous en prenons acte ».

© Copyright LaPresse