Rome, 11 juillet (LaPresse) – « Le gouvernement italien est scandaleux et son silence est inquiétant. Un gouvernement devrait intervenir immédiatement pour défendre une de ses citoyennes contre une sanction absolument infâme ».C'est ainsi qu'Angelo Bonelli, député de l'AVS, commente devant la Chambre des députés les sanctions annoncées par le secrétaire d'État américain Marco Rubio à l'encontre de Francesca Albanese, « une représentante de l'ONU qui défend les droits de l'homme », alors que « Netanyahu, responsable de crimes contre l'humanité et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, est accueilli avec les honneurs d'État par Trump ». « C'est là, poursuit-il, que réside la dégradation de la politique internationale actuelle et la délégitimation du droit international ». « Le gouvernement italien est totalement genouillère devant Trump et Netanyahu », souligne encore Bonelli, bafouant ainsi « la dignité de la République par son attitude servile envers un criminel de guerre ». Le co-dirigeant de l'AVS réaffirme « le devoir de rester aux côtés de Francesca Albanese, et c'est pourquoi, en tant qu'Alliance Verts et Gauche, nous avons lancé cette pétition populaire pour la proposer comme candidate au prix Nobel de la paix. Nous demanderons aux parlementaires et à tous ceux qui le souhaitent de signer une lettre officielle, accompagnée de la pétition populaire (qui compte aujourd'hui plus de 50 000 signatures), afin que sa candidature au Nobel soit prise en considération ». « Le moment est venu non seulement de construire une couverture médiatique autour de Francesca Albanese, car les sanctions « à son encontre signifient, entre autres, qu'elle ne peut pas se rendre aux États-Unis et que ses comptes sont gelés », conclut Bonelli, « un fait inouï. Et cela signifie que sur cette planète, Trump et Netanyahu veulent instaurer la loi du plus fort ».
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