Rome, 1er août (LaPresse) – « La décision de la Cour de justice de l'Union européenne concernant les pays d'origine sûrs des migrants illégaux est surprenante. Une fois de plus, la juridiction, cette fois européenne, revendique des compétences qui ne lui reviennent pas, face à des responsabilités qui sont politiques. La Cour de justice de l'UE décide de laisser à tout juge national le soin de statuer non pas sur des cas individuels, mais sur la partie de la politique migratoire relative à la réglementation des retours et des expulsions des migrants en situation irrégulière. Ainsi, par exemple, pour l'identification des pays dits sûrs, la décision du juge national, fondée même sur des sources privées, prévaut sur les résultats des enquêtes complexes menées par les ministères concernés et évaluées par le Parlement souverain ». C'est ce qu'on peut lire dans une note du palais Chigi après l'arrêt de la Cour de justice de l'UE sur le protocole Italie-Albanie.