Rome, 22 août (LaPresse) – « Je ne change pas d'avis : il ne sera pas question de quotas, mais de choisir les meilleurs. C'est ainsi que fonctionne FI, pour tous les postes, qu'il s'agisse d'autorités ou de candidats. Nous déciderons donc tous ensemble en septembre ». C'est ce qu'a déclaré le vice-Premier ministre et leader de Forza Italia, Antonio Tajani, dans une interview accordée au Corriere della Sera sur les prochaines élections régionales. À ceux qui lui demandent quand le centre-droit décidera de ses candidats, il répond : « Pour l'instant, nous nous concentrons sur les Marches, où nous sommes convaincus que FI obtiendra également de bons résultats. Ensuite, il y aura les élections dans la Vallée d'Aoste, où le scrutin est proportionnel, et en Calabre, où Occhiuto se représentera ». Au sujet de la liste Zaia en Vénétie, il ajoute : « Je ne suis pas favorable à cette liste car ce sont les partis qui se présentent aux élections, et non des représentants de partis avec leurs propres listes, même s'ils sont forts et influents. Ici aussi, le choix devra se porter sur celui qui a le plus de chances de bien faire, même si nous sommes favoris en Vénétie ». À propos de la candidature d'Edomndo Cirielli en Campanie, il commente : « L'hypothèse la meilleure serait un candidat civique, mais je pense que Cirielli est une personnalité influente et compétente, nous n'avons pas de préjugés ». Les Pouilles et la Toscane ? « S'il n'y a pas de candidat civique, je pense que Mauro D'Attis est le meilleur candidat que nous puissions présenter. En Toscane, nous déciderons bientôt du candidat, mais en attendant, nous mettrons tous nos parlementaires locaux en tête de liste, car il s'agit d'une élection importante ». Et à propos du candidat pour Milan, il déclare : « Il faudra un candidat civique, il y a plusieurs hypothèses autour desquelles on peut construire une majorité composée du centre-droit et d'Azione ».

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