Rome, 30 août (LaPresse) – « Nous, à Alleanza Verdi e Sinistra, n’avons jamais posé de veto sur Antonio Decaro, une personne que nous estimons et que nous avons défendue contre les attaques de la droite à Bari. C’est pourquoi nous avons été surpris par son ultimatum concernant les candidatures : les listes d’Avs sont décidées par Avs », a déclaré Angelo Bonelli dans une interview accordée aujourd’hui à Quotidiano Nazionale. Il a ajouté : « Je comprends la demande de rupture avec la gestion de Michele Emiliano, que nous partageons également, mais il est inacceptable d’imposer des vetos sur nos candidats. » Concernant le cas Vendola, Bonelli a précisé : « Ce n’est pas le moment d’en parler. Nichi s’est retiré depuis plus de dix ans, il n’est donc pas comparable à ceux qui cherchent un troisième mandat. En tant qu’Avs, nous avons toujours été opposés à la consolidation féodale du pouvoir local. J’ai moi-même été critique envers Vendola pour Ilva, mais aujourd’hui, je partage ses analyses critiques. » Bonelli a réaffirmé la ligne : « Nous sommes corrects et loyaux, des concepts désormais perdus dans la politique italienne. Nous confirmons notre estime et notre soutien à Decaro, mais sans veto sur nos listes. Une coalition qui aspire à gouverner ne peut pas s’appuyer uniquement sur un axe Pd-M5S : un équilibre est nécessaire, et Avs, qui grandit dans tout le pays, n’est pas une force marginale mais un acteur déterminant pour construire une alliance crédible. » Enfin, un avertissement au Pd : « Si le Parti démocrate devait soutenir les vetos contre Vendola, nous nous sentirions aussi légitimés à poser les nôtres, pas seulement en Pouilles. La responsabilité que nous assumons en tant que bâtisseurs d’alliances ne doit pas être prise pour une faiblesse. »

© Copyright LaPresse