Milan, 8 sept. (LaPresse) – « À mon avis, pour avoir des salaires plus élevés, surtout les plus bas, on peut maintenant travailler pour que la classe moyenne ne devienne pas classe pauvre et que ceux qui ont les salaires les plus bas puissent les voir augmenter. La solution ne s’appelle pas revenu de citoyenneté, la solution ne s’appelle pas salaire minimum, la solution c’est défiscalisation des heures supplémentaires, défiscalisation des jours fériés, défiscalisation des primes de production et, à terme, on peut envisager une proposition un peu audacieuse, mais pourquoi pas ? Défiscalisation de la treizième mensualité. Voilà, en somme, la recette c’est toujours la réduction de la pression fiscale. Voyons ce qu’on peut faire », a déclaré le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et secrétaire de Forza Italia, Antonio Tajani, en marge d’un événement au siège d’Assolombarda, à Milan. « Il y a une recette », a-t-il souligné, « celle qui était classique chez Berlusconi : moins d’impôts, moins d’impôts, moins d’impôts, surtout pour la classe moyenne productive de notre pays, ce qui signifie la diminution de l’IRPEF de 35 à 33%, l’élargissement de la base jusqu’à 60 000 euros. L’IRES incitative est à revoir, car nous estimons qu’aider les entreprises qui réinvestissent signifie favoriser encore plus la croissance économique. »

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