Milan, 14 septembre (LaPresse) – « Le monde dans lequel prévalaient des relations internationales pacifiques, dans lequel notre sécurité était garantie par les Américains, où nous faisions des affaires avec les Chinois et achetions de l'énergie aux Russes, n'existe tout simplement plus. Nous avons pris l'habitude de considérer comme acquises des choses qui ne le sont plus ». C'est ce qu'affirme Pina Picierno, vice-présidente du Parlement européen, dans une interview accordée au Corriere della Sera. À la question de savoir si Poutine est actuellement l'ennemi de l'Union, elle répond : « Absolument oui, Poutine le déclare lui-même ». Pour Picierno, « la seule réponse possible est plus d'Europe, à condition qu'elle sache lire ce qui se passe autour d'elle et qu'elle sache apporter des réponses convaincantes. Nous devons choisir d'être une puissance démocratique mondiale ».