Rome, 23 sept. (LaPresse) – Dans une interview au Corriere della Sera, l’eurodéputée d’Alliance Verte et Gauche, Ilaria Salis, réitère sa demande d’être jugée en Italie plutôt qu’en Hongrie, où elle est accusée d’avoir agressé des militants néonazis.
« Je ne veux pas échapper à un procès, mais je revendique le droit à un procès équitable, avec toutes les garanties démocratiques. En Hongrie, cela n’est pas possible », déclare Salis.
Elle dénonce également des pressions et des intimidations : « Le porte-parole du gouvernement m’a envoyé les coordonnées de la prison où ils projettent de m’enfermer, et Orbán m’a qualifiée de terroriste. »
Selon elle, la loi italienne permet d’ouvrir une procédure même pour des faits commis à l’étranger : « Le gouvernement peut le faire, la loi le permet. Jugez-moi en Italie. Faites-le maintenant. »
Et elle conclut : « C’est un appel à la justice, pas à l’impunité. »