Rome, 25 septembre (LaPresse) – « Le président du Conseil a raison lorsqu'il dit qu'il est dangereux et inacceptable d'utiliser la situation à Gaza comme une arme contre le gouvernement italien, qui n'a rien fait d'autre que d'aider cette population ». C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Défense, Guido Crosetto, s'adressant aux journalistes au Sénat après la séance d'information tenue en séance plénière sur la Flottille. « Il n'y a pas eu un seul jour où la Première ministre Meloni, en premier lieu, et le ministre Tajani, ne se soient pas efforcés de parvenir à un cessez-le-feu et à la paix. Il est donc tout à fait injuste d'accuser ce gouvernement d'être complice, comme cela a été fait. Et c'est quelque chose qui fait mal, car ces paroles violentes peuvent être dangereuses dans l'esprit des personnes fragiles, et elles sont nombreuses, ou dans celui d'un fou, car il suffit d'un fou », a souligné M. Crosetto, ajoutant qu'il comprenait « la tension de la présidente Meloni. Cela ne lui plaît pas, cela ne me plaît pas. Je n'aime pas que mes enfants, tout comme les siens, vivent sous protection. Et le faire parce qu'on sert un pays est une chose qui, après un certain temps, laisse des traces, et donc de temps en temps, quelqu'un explose, et c'est normal qu'il explose ».

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