Rome, 23 oct. (LaPresse) – « Sans changement des mécanismes de gouvernance de l’ONU, il y a un risque que de nombreux pays cessent de la considérer comme le lieu où construire des objectifs communs. En vérité, les critiques concernent surtout la capacité réelle d’intervention lors des conflits et affrontements armés, tandis qu’une large reconnaissance est accordée aux excellents résultats atteints par l’ensemble du système onusien, avec ses agences. Le débat en cours sur une réforme des Nations Unies est bienvenu et nécessaire. Le monde n’est évidemment plus celui de 1945. De nouveaux défis, de nouveaux acteurs et de nouveaux protagonistes ont émergé depuis longtemps, et l’ONU doit s’adapter à ces changements, tout en préservant la valeur de la Charte de San Francisco."
C’est ce qu’a déclaré le président Sergio Mattarella lors d’une interview accordée à La Voce di New York à l’occasion du 80e anniversaire de l’ONU.