Milan, 8 nov. (LaPresse) – « Landini est absent sur les banques ; je ne l’ai entendu dire un mot sur l’initiative prise par le gouvernement, même s’il appelle à une grève générale contre le budget, contre ‘les riches’. Ensuite, il faudrait aussi dire qu’il y a 82 contrats bloqués dans la fonction publique que la CGIL n’a pas voulu signer. Et il n’a rien dit sur le plan logement de plus de 500 millions présenté par Salvini. Quant au jour choisi, cela pénalise beaucoup d’autres qui doivent aller travailler. » C’est ce qu’a déclaré Armando Siri, chef des départements de la Lega et conseiller de Matteo Salvini, dans une interview à Repubblica. Une « réflexion » sur une éventuelle restriction des grèves à l’approche des week-ends « est possible, aussi large que possible, pas seulement pour la Lega ». Trop de travailleurs se sentent lésés. Il faut refléter le sentiment du pays. Nous écouterons pour comprendre comment intervenir. Certainement, on n’obtient pas de résultats avec de telles grèves. » Concernant les observations sur le budget également adressées à Bankitalia et ISTAN, Siri souligne que « ces gardiens du seuil sont tous de gauche ou étaient en vacances pendant les gouvernements de gauche ». « Bankitalia est le réceptacle de nombreux intérêts. La CGIL disparaît également pendant les gouvernements de gauche et réapparaît avec ceux de droite, comme de l’encre sympathique », ajoute-t-il.
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