Rome, 8 nov. (LaPresse) – « Le climat n’est pas bon et se détériore davantage, malgré les appels répétés et sincères à maintenir une posture civile et un dialogue en termes de franchise et de cordialité. » C’est ce qu’a déclaré le président de l’ANM, Cesare Parodi, lors de son intervention au Comité directeur central de l’association qui se tient actuellement à Rome, en évoquant la réforme de la justice.
« L’enjeu, » a-t-il ajouté, « est évidemment élevé, non seulement pour nous mais pour beaucoup d’autres. Et cela influence malheureusement la situation. Ce qui est en train de se produire m’inquiète, non pas dans le sens de la peur, mais parce que je crains de ne pas réussir à expliquer clairement notre ‘non’, qui n’est pas idéologique mais réfléchi. »
« Ce sont vraiment des temps difficiles. Difficiles parce que l’on refuse non seulement de garder des tons appropriés, » a ajouté Parodi à la fin de son intervention, « mais aussi de raisonner en termes de logique et de système. Ce qui devrait pourtant être la base commune du dialogue entre magistrats, juristes, politiques et journalistes. Comme le dit un proverbe africain, quand il pleut, il n’est pas indispensable de trouver un abri, mais il faut apprendre à danser sous la pluie. Il pleut fortement et nous devons continuer à danser, car la danse est ce qui pourra, au moins, sauver nos consciences. »