Rome, 14 novembre (LaPresse) – « Ils disent que cette mesure favorise les riches, mais il faut vraiment beaucoup, beaucoup d'imagination, et même un peu de courage, pour soutenir une telle thèse. Cette année, nous avons ajouté la réduction du taux d'imposition pour les revenus compris entre 28 000 et 35 000 euros, et la gauche s'indigne parce que nous aidons les riches. Comme si quelqu'un qui gagne 2 500 euros par mois, qui a un crédit immobilier à rembourser, qui a peut-être trois enfants à charge, qui paie ses factures, était un riche à matraquer ». C'est ce qu'a déclaré la présidente du parti FdI, Giorgia Meloni, lors d'un meeting au Palapartenope de Naples en soutien au candidat à la présidence de la région Campanie, Edmondo Cirielli. « Mais la gauche a une nouvelle proposition, l'impôt sur la fortune, car il faut frapper les riches, mais la question que je dois poser est la suivante : puisqu'on dit que notre manœuvre a favorisé les riches et que l'on considère donc comme riches les personnes qui gagnent 2 500 euros par mois, est-ce à ces personnes que nous voulons appliquer l'impôt sur la fortune ? Que la gauche nous éclaire sur ce point, car cela serait intéressant, étant entendu que tant que nous gouvernerons ce pays, ces recettes bizarres et post-communistes ne seront pas adoptées. Notre programme est diamétralement opposé », conclut Meloni.