Rome, 21 novembre (LaPresse) – « On ne peut pas négocier une paix équitable sans que le pays qui a subi une invasion criminelle soit présent à la table des négociations. Et que l'Union européenne, unie et compacte, soit également présente aux côtés de l'Ukraine pour défendre les intérêts sécuritaires ukrainiens et européens. Les mots du cardinal Zuppi, « On ne peut pas faire la paix sans l'Ukraine », résument toute notre inquiétude en ce moment. Nous demandons depuis des années à l'UE une initiative diplomatique, afin de créer les conditions d'une négociation qui mène à une paix juste et durable, avec la pleine participation de toutes les parties et de la communauté internationale ». C'est ce qu'a déclaré la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein. « Nous voulons tous la paix, après des années et des mois d'invasion criminelle de Poutine et d'atrocités commises. La paix est le premier souhait des Ukrainiens et l'intérêt stratégique de l'Europe. Une paix qui ne marque toutefois pas la fin de l'ordre international fondé sur des règles communes et le droit international, et le retour d'une époque tragique fondée sur l'oppression et la loi du plus fort. Une paix qui ne peut être une capitulation devant les raisons de l'agresseur qui, ces derniers jours, a intensifié ses attaques brutales. C'est pourquoi il est essentiel que l'Ukraine et l'UE participent à ces négociations, qui ne peuvent être laissées aux appels téléphoniques entre Trump et Poutine, et que l'UE entreprenne une action politique et diplomatique forte. Le gouvernement italien doit mettre de côté les graves ambiguïtés de Salvini et apporter sa contribution dans ce sens », ajoute Schlein.
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