Rome, 27 novembre (LaPresse) – « La quatrième réunion du comité de pilotage pour la construction pénitentiaire, qui se tient désormais régulièrement, s'est tenue au Palazzo Chigi. Promue également par le ministre des Infrastructures et des Transports Matteo Salvini, elle a réuni le sous-secrétaire à la présidence du Conseil Alfredo Mantovano, le ministre de la Justice Carlo Nordio, les sous-secrétaires à la Justice Andrea Delmastro Delle Vedove et Andrea Ostellari, le commissaire extraordinaire pour la construction pénitentiaire Marco Doglio, des représentants du ministère de l'Économie et des Finances (MEF), du ministère des Infrastructures et des Transports (MIT), d'Invitalia et les proviseurs interrégionaux des travaux publics ». C'est ce qu'on peut lire dans une note du Palazzo Chigi. « Le programme de construction pénitentiaire 2025-2027 – poursuit la note – confirme la création de 10 692 nouvelles places de détention, réparties comme suit : 2 636 places par le Département de l'administration pénitentiaire (DAP), 73 par le Département de la justice pour mineurs (DGMC), 3 314 par le MIT et 4 669 par le commissaire extraordinaire. Le calendrier prévoit l'ouverture de 864 places en 2025, 5 754 en 2026 et 4 074 en 2027, pour un total de 10 692 nouvelles places disponibles au cours de la période triennale. Depuis l'approbation du plan de construction pénitentiaire par le Conseil des ministres le 22 juillet dernier, tous les appels d'offres relevant de la compétence du commissaire extraordinaire pour la récupération de plus de 4 000 places de détention ont été publiés. Pour l'ensemble de la législature 2022-2027, l'objectif global est fixé à 11 194 places de détention, y compris celles déjà réalisées depuis octobre 2022 et celles qui seront achevées d'ici 2027. Les interventions prévues – qui comprennent l'entretien ordinaire et extraordinaire, les nouvelles constructions et les agrandissements – concerneront la quasi-totalité des établissements pénitentiaires du DAP (190) et des établissements du système pénitentiaire pour mineurs (17), pour un coût total de plus de 900 millions d'euros sur trois ans.