Milan, 2 décembre (LaPresse) – « Je souhaiterais sincèrement que, pour une fois, la majorité et l'opposition collaborent sur la loi électorale. Sans préjugés. Car si le centre-gauche est convaincu, comme il le dit, de remporter les élections en 2027, il serait également avantageux pour lui de disposer d'une loi qui permette au système de fonctionner au mieux. Et surtout pour l'Italie : la stabilité, qui apporte le sérieux, qui se traduit par une crédibilité internationale, est une valeur inestimable pour une nation qui ne l'a jamais connue ». C'est ce qu'affirme Luca Ciriani, ministre des Relations avec le Parlement, dans une interview accordée au Corriere della Sera. « Ce qui s'est passé au cours de cette législature est unique. En Italie, nous avons eu jusqu'à présent 68 gouvernements différents. Le fait que cette législature ait été stable ne garantit pas que toutes le seront. Nous allons de l'avant, et il est probable que le système du premierato n'entre en vigueur pas lors de la prochaine législature, mais lors de la suivante. Il n'en reste pas moins qu'un modèle similaire est nécessaire au pays », explique-t-il. En ce qui concerne la manœuvre, Ciriani souligne que la majorité est d'accord « sur les piliers de la loi ». « Il y aura quelques points à peaufiner, à ajouter ou à modifier, avec les amendements. Mais nous ne sommes absolument pas inquiets ». Il s'agit d'une « manœuvre sérieuse, réalisée avec les ressources dont nous disposions », souligne-t-il. Le référendum sur la justice n'aura « aucun » impact sur le gouvernement, « d'abord parce qu'il a toujours été dit qu'il n'y avait aucun lien entre le résultat et la stabilité du gouvernement. Ensuite, parce que le oui l'emportera ».

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