Rome, 17 décembre (LaPresse) – « Je pense que cette mesure a beaucoup apporté au secteur de la santé et que nous avons obtenu des ressources supplémentaires significatives. Ce ne sont pas seulement les fonds qui comptent, mais aussi la manière de les utiliser, et il est important d'avoir une vision ». C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Santé Orazio Schillaci, invité de l'émission Start sur Sky TG24. « Cette mesure vise clairement les nouveautés qui doivent être introduites dans le service national de santé. La première consiste à valoriser davantage le capital humain, à savoir les médecins et les infirmiers. À cet égard, des augmentations importantes sont prévues pour eux, ainsi que des embauches supplémentaires. Je tiens à rappeler qu'outre les embauches pour lesquelles des fonds sont prévus dans cette mesure, les régions peuvent également embaucher grâce au fonds de santé réparti entre elles », a-t-il poursuivi. « Les données de l'OCDE indiquent que l'Italie est le premier pays au monde en termes d'espérance de vie. Le service national de santé, que beaucoup critiquent, fonctionne donc manifestement en Italie. Nous devons miser sur la prévention, car pour maintenir la viabilité de notre service national de santé et surtout préserver les principes sur lesquels il repose depuis sa création il y a 47 ans, à savoir l'accès gratuit aux soins, l'équité, l'attention portée aux personnes vulnérables et fragiles, nous devons faire en sorte que le nombre de malades diminue à l'avenir. Il existe des fonds ad hoc pour la prévention, certains dépistages ont été revus, je pense notamment à celui du cancer du sein, et il existe des fonds pour mener à bien les dernières recherches », a-t-il conclu.