Rome, 17 décembre (LaPresse) – « Moscou fait part à ses interlocuteurs d'exigences déraisonnables, dont la principale concerne la partie du Donbass qui n'a pas été conquise par les Russes. Contrairement à ce que raconte la propagande, le principal obstacle à un accord de paix est l'incapacité de la Russie à conquérir les quatre régions ukrainiennes qu'elle a unilatéralement déclarées annexées dès la fin 2022, allant même jusqu'à les inscrire dans la Constitution russe comme partie intégrante de son territoire. Cette prise de risque a conduit au paradoxe suivant : des territoires officiellement inscrits dans la Constitution de la Fédération de Russie sont aujourd'hui sous contrôle ukrainien. D'où la demande russe que l'Ukraine se retire au moins de l'ensemble du Donbass. C'est clairement aujourd'hui l'obstacle le plus difficile à surmonter dans les négociations et je pense que nous devrions tous reconnaître la bonne foi du président ukrainien, qui est allé jusqu'à proposer un référendum pour régler ce différend, proposition qui a toutefois été rejetée par la Russie ». C'est ce qu'a déclaré la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, lors de ses communications aux Chambres en vue du Conseil européen.
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