Le gouvernement belge a décidé de couper les ponts avec l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), principal organe représentatif de ce culte, accusé de manque de « transparence » et de « mauvaise gestion ».
Dans un communiqué publié jeudi, le ministre belge de la Justice, qui a compétence sur les cultes, dit avoir décidé de « retirer définitivement la reconnaissance de l’EMB », qui était l’interlocuteur officiel du gouvernement depuis 1996.
« Je n’ai encore jamais vu un tel amateurisme (…) La communauté musulmane mérite mieux », écrit le ministre libéral flamand, Vincent Van Quickenborne, reprochant à l’EMB d’être un organisme « peu transparent et peu démocratique ».