L’Assemblée nationale du Bénin a voté, ce jeudi, en faveur la légalisation de l’avortement, auparavant interdit sauf circonstances exceptionnelles.
À la demande de la femme enceinte, l’interruption volontaire de grossesse est être autorisée jusqu’à 12 semaines « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale » dispose désormais la loi relative à la santé sexuelle et la reproduction, dont une modification a été votée.
« Cette mesure vient soulager les peines de nombreuses femmes qui, face à la détresse d’une grossesse non désirée, se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu par des pratiques d’interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées », a déclaré le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, lors d’un point presse à Cotonou.