Le nombre de décès dus au VIH/Sida au Maroc a atteint 420 personnes en 2020, tandis que 730 nouvelles infections au syndrome d’immunodéficience acquise ont été enregistrées, selon les données présentées par le ministère de la Santé et de la Protection sociale à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre le sida.
Le nombre total de personnes vivant avec le Sida est estimé à 22.000 (adultes et enfants), alors que la prévalence du virus dans la population générale reste faible, à 0,8%.
Dans le détail, 67% des nouvelles infections à VIH/Sida touchent les populations à haut risque et leurs partenaires.
La maladie est concentrée chez les consommateurs de drogues injectables, à 7,1%, chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, à 4,1%et chez les professionnelles du sexe, à 1,7%.
Le nombre de personnes signalées jusqu’à la fin juin 2021 est de 18.670, dont 64% sont au stade d’immunodéficience acquise. 64% des cas signalés vivent dans trois régions, Souss-Massa, Marrakech-Safi et Casablanca-Settat.
Selon les données fournies par le ministère de la Santé, les programmes conjoints de prévention du Sida couvrent environ 114.310 personnes, parmi les groupes de population les plus à risque et les plus vulnérables, en 2020.
Le Maroc a réussi à réduire de 50 % le nombre de nouveaux cas de sida entre 2010 et 2020, et diminuer de 49 % le nombre de décès liés à ce virus.
Le nombre d’établissements de santé qui effectuent le processus d’examen est de 1.600 établissements et 59 centres fixes et mobiles pour les ONG, en plus de la fourniture de tests de dépistage dans 70 établissements pénitentiaires.
Le nombre annuel de tests de dépistage du VIH est passé de 45.700 en 2010 à plus de 300.000 en 2020.
Concernant les efforts visant à éliminer la transmission mère-enfant du VIH, le nombre de femmes enceintes ayant subi un dépistage prénatal est passé de 3.000 en 2010 à près de 140.000 en 2020.
Selon les données fournies par le ministère de la Santé, la couverture des femmes enceintes infectées par le VIH dans la prévention de la transmission mère-enfant est passée de 24 % en 2011 à 54 % en 2020.
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