L’OMS a appelé, mercredi, au partage des données sur l’efficacité des vaccins contre la variole du singe dont plus de 3.400 cas – dont des enfants – ont été répertoriés à travers le monde depuis janvier.
«Les pays qui ont actuellement stocké ce vaccin, dont les États-Unis et sous l’impulsion des États-Unis, ont exprimé leur volonté de partager ces vaccins avec d’autres pays», s’est réjoui le directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, le Dr Michael Ryan, en conférence de presse. Mais, a-t-il dit, «il est très important, alors que nous encourageons le partage de ces produits – que nous puissions recueillir les données nécessaires sur l’efficacité clinique».
Une recrudescence inhabituelle des cas a été détectée de la variole du singe depuis mai en dehors des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest où le virus circule d’ordinaire.