Plusieurs dizaines de personnes en Chine ont contracté un nouveau virus, baptisé Langya, d’origine animale, selon des scientifiques qui écartent à ce stade le risque de transmission interhumaine.
Le virus Langya henipavirus (LayV) provoque chez l’homme des symptômes tels que fièvre, fatigue, toux, nausées et maux de tête.
Les scientifiques supposent que la musaraigne, un petit mammifère au museau pointu, pourrait être l’animal qui a permis sa transmission à l’être humain. Les infections ont été constatées dans les provinces chinoises du Shandong (est) et du Henan (centre). Trente-cinq personnes ont été contaminées en Chine, selon un rapport publié début août par le New England Journal of Medicine (NEJM), une revue médicale de référence aux États-Unis. Les patients, des agriculteurs pour la plupart, n’ont eu ni «contact étroit» ni «exposition commune» à un agent pathogène, souligne l’étude, qui suppose une infection «sporadique» chez l’humain. Certains ont développé des anomalies au niveau des cellules sanguines. D’autres ont connu une altération des fonctions hépatiques et rénales, précise le rapport.
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