Une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a achevé, lundi soir, sa visite au Niger consacrée aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels la région du Sahel, et notamment le Niger, sont confrontés. 

L’objectif de cette visite au Niger était de voir comment le Conseil de sécurité peut mieux soutenir la région du Sahel sur des questions telles que le terrorisme et le changement climatique, indique un communiqué du Conseil.

A Niamey, la capitale du Niger, la délégation a rencontré lundi en fin d’après-midi le Président Mohamed Bazoum, après des rencontres avec d’autres hauts responsables gouvernementaux, dont le Premier ministre. La délégation a aussi rencontré des représentants de la force conjointe du G5-Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

Lors d’un point de presse, le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, l’Ambassadeur du Kenya, Martin Kimani, a indiqué que les discussions ont porté sur les défis humanitaires, le développement et le changement climatique.

L’Ambassadeur du Kenya, cité dans le communiqué, a appelé les membres du Conseil à « soutenir le Niger, le G5-Sahel, dans la lutte contre le terrorisme sur la base de la solidarité », « Ce n’est qu’ainsi, en luttant ensemble, que nous pourrons venir à bout de ces défis pour l’Afrique et l’ensemble de la communauté internationale », dit-il.

L’Ambassadeur de France, Nicolas de Rivière, a noté pour sa part que « le Conseil de sécurité s’occupe très étroitement, très activement de la situation dans la région ». « Le Conseil de sécurité est en appui à la paix et à la stabilité dans la région. On va continuer à le faire, à essayer de vous aider, d’aider aussi le Mali dans toute la mesure du possible ».

A l’instar de ses voisins de la région, le Niger enregistre souvent des attaques notamment contre des civils, notamment dans les écoles.

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