La prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales. Et tant que les menaces terroristes proviennent d’entités non étatiques, l’interopérabilité inter-agences et la coordination stratégique entre Etats sont nécessaires pour assurer un niveau de vigilance accru.
C’est dans ce cadre que vient s’inscrire le Congrès mondial sur la sécurité chimique qui se tient cette semaine à Marrakech du 25 au 27 octobre, organisé conjointement par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol).
A l’ordre du jour de cette conférence internationale, qui réunit les représentants de 75 pays, figure la consolidation de la feuille de route antiterroriste visant à mieux juguler la circulation illicite des matières chimiques susceptibles de menacer la sécurité internationale.
«Le Maroc dispose d’un régime de réponses mature qui lui permet de revendiquer le rôle de leadership dans la région… Raison pour laquelle nous travaillons en étroite collaboration avec le Royaume sur de nombreux dossiers», affirme Gregory Hinds, directeur de l’antiterrorisme à l’Interpol.
La rencontre se veut également un espace d’échange visant à promouvoir le partage d’expérience face aux différentes menaces que fait peser le terrorisme chimique, biologique, radiologique et nucléaire sur les pays.