Cette décision a été annoncée sur fond de plus grande fermeté affichée par Londres face à la Chine et ses entreprises pour des raisons de sécurité. La semaine dernière, le gouvernement a ordonné à une société appartenant à ce pays de vendre ses parts dans le principal fabricant britannique de semi-conducteurs.
Selon le groupe de défense des libertés publiques Big Brother Watch, la plupart des organismes publics britanniques utilisent des caméras de vidéosurveillance fabriquées par les sociétés chinoises Hikvision ou Dahua.
En juillet, un groupe de 67 députés et lords (membres de la chambre haute) a exhorté Londres d’interdire la vente et l’utilisation d’équipements de surveillance produits par ces deux sociétés, dont certains auraient contribué à des violations des droits de la minorité ouïghoure du Xinjiang.