La police pakistanaise a annoncé vendredi avoir démantelé un réseau de trafiquants d'organes humains, en retrouvant la trace d'un garçon de 14 ans disparu depuis plusieurs semaines et laissé pour mort après avoir eu l'un de ses reins prélevés.

Les trafiquants attiraient leurs jeunes et vulnérables victimes en leur promettant des emplois lucratifs, avant de leur retirer certains organes – essentiellement des reins -, qu’ils vendaient pour un prix pouvant atteindre jusqu’à 900.000 roupies (3.600 euros).

Les victimes étaient emmenées vers un laboratoire clandestin de transplantation d’organes à Rawalpindi, près de la capitale Islamabad. Ce type d’officines clandestines ne disposent généralement pas au Pakistan de l’équipement médical ni du savoir-faire nécessaires à une transplantation, et des patients y sont déjà par le passé morts de complications.

© Copyright LaPresse