Florence, 17 mai (LaPresse) – « Aujourd'hui, mon père aurait eu 70 ans. Et Florence a choisi de lui rendre hommage publiquement. Pour moi, cela compte plus que n'importe quelle adresse, rue ou numéro. Je remercie sincèrement la maire Sara Funaro, l'adjointe Caterina Biti, l'adjoint Giovanni Bettarini et, en particulier, Mirco Rufilli, qui s'est engagé avec sensibilité et respect dès le début ». C'est par ces mots que Ginevra Nuti, fille de Francesco, intervient dans le débat en cours sur la plaque commémorative qui sera apposée aujourd'hui à Florence pour le 70e anniversaire de son père. « Francesco, ajoute sa fille, était un homme de cœur, d'ironie et de poésie. Il est né dans une maison pleine d'amour, a grandi entre Florence et Prato, mais il a vécu et continuera de vivre dans le cœur de ceux qui l'ont suivi, aimé et écouté. Je sais bien comment cette petite confusion est née : mon père est né à la maison, via Rinuccini, où vivait la famille de ma grand-mère à l'époque, mais mon grand-père a enregistré sa naissance à l'état civil en indiquant l'adresse via Sant'Antonino 23, qui était le domicile de la famille. S'il y a eu une erreur, elle a été commise de bonne foi par mon grand-père, comme cela arrivait souvent à l'époque. Réduire sa mémoire à une polémique sur une adresse risque de nous faire perdre de vue le sens profond de ce geste : aujourd'hui, c'est une plaque, certes. Mais c'est aussi un signe, une reconnaissance, un acte d'amour collectif ». « Mon père, conclut Ginevra Nuti, n'a jamais pu être défini par une adresse. C'était un artiste qui habitait l'âme des gens, qui entrait dans les maisons à travers l'écran, les salles, la musique. Merci Florence. Aujourd'hui est une journée magnifique ».