Rome, 19 janvier (LaPresse) – « Je me suis senti très bien. J'ai fait quelques erreurs, j'ai eu des occasions dans le troisième mais il a bien servi et il a été précis, j'ai bien géré la situation et la pression des moments importants ». Ainsi s'exprimait Novak Djokovic, après avoir atteint les quarts de finale de l'Open d'Australie, grâce à sa victoire sur le Tchèque Jiri Lehecka en trois sets. C'est dans le troisième set que le Serbe a dû resserrer les boulons de son jeu. Grâce à un Lehecka plus précis, plus froid en s'appuyant sur son service et un jeu désormais libéré de la peur et du conditionnement. Mais il était trop tard, et Nole suivait son avance jusqu'au tie-break décisif mené de main de maître par les deux points qui menaient à son épilogue. Pour le plus grand bonheur du Serbe, un peu polémique avec le public, mais de plus en plus complice avec Andy Murray qui, depuis son box, n'a cessé de l'encourager : « Je ne sais pas à quel point il était nerveux, il a le même poker face que j'ai vu pendant toutes ces années sur le circuit », plaisante Djokovic, « mais il comprend très bien quelle pression et à quel moment je la vis, et c'est agréable de recevoir cette énergie de sa part ».