Rome, 24 déc. (LaPresse) – Des triomphes à l’amour, en passant par la politique et la maternité. Federica Pellegrini se confie dans une longue interview au Corriere della Sera. Politiquement, elle se définit comme étant « de droite modérée » et, à propos de Giorgia Meloni, elle explique ressentir « une forte solidarité féminine. J’espère qu’une femme peut accomplir de grandes choses pour les femmes. Mais de ce point de vue, je dirais qu’il y a encore beaucoup à améliorer. »
En tant que femme et Vénitienne, elle a été marquée par l’histoire de Giulia Cecchettin. « Quand elle a été tuée, j’étais enceinte de ma fille. Cette tragédie m’a poussée à réfléchir au patriarcat et à combien de fois les femmes sont diminuées. »
Puis viennent les amours : d’abord son histoire avec Luca Marin, qui a accentué la rivalité avec la nageuse française Laure Manoudou (l’ex de Marin). « Luca et Laure s’étaient déjà séparés, » raconte-t-elle. « Laure et moi sommes en excellents termes ; j’ai même participé au documentaire sur sa vie. »
Ensuite, ses fiançailles avec Filippo Magnini, qui ont commencé après sa rupture avec Marin, ce dernier l’ayant découverte dans la chambre avec son rival pendant les Mondiaux de Shanghai. « Mes six années avec Filippo ont été importantes, belles et très difficiles, » déclare Pellegrini. Mais il y a eu des trahisons : « Je l’ai découvert deux fois, » avoue-t-elle.
Pour conquérir son mari, et ancien entraîneur, Matteo Giunta, « je me suis exposée comme jamais auparavant. Je flirtais, essayais de lui envoyer de l’électricité, mais lui… immobile. Je me demandais : “Comprendra-t-il ?” Il ne s’est laissé aller que lorsqu’il a été sûr que c’était une histoire sérieuse. » Pellegrini révèle également qu’une fois, lors d’« une soirée un peu alcoolisée », elle « a embrassé une femme, » mais précise qu’elle ne ressent aucune attirance pour le même sexe.
Avec Giunta, elle a eu une fille, Matilde. Elle décrit la maternité comme « un changement épocal. Je m’y attendais, mais pas à ce point. »
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