Turin, 26 mai (LaPresse) – « À l'époque, nous vivions dans un autre monde, sans Internet, sans réseaux sociaux, car sinon ce match n'aurait jamais eu lieu, car face à tout ce qui s'était passé, il était absurde de le jouer ». C'est ce qu'a déclaré à LaPresse l'ancien attaquant de la Juventus, Zbignew Boniek, en se souvenant de la tragédie du Heysel qui s'est produite il y a 40 ans à Bruxelles, le 29 mai 1985. « Ils ont décidé de le jouer pour calmer les gens, pour faire venir les soldats, pour assurer la sécurité de tous, et ils nous ont obligés à jouer », a-t-il ajouté. « Nous avons compris qu'il s'était passé quelque chose de très grave parce que les vestiaires étaient l'un des endroits où l'on emmenait les blessés, il y avait beaucoup de confusion ». Et il conclut : « Ils sont morts parce que la structure s'est effondrée, parce que les gens reculaient parce qu'ils avaient peur, à mon avis, il y a des responsabilités très graves ».
© Copyright LaPresse