Rome, 7 juin (LaPresse) – "Sinner a montré que, malgré trois mois d’inactivité compétitive, il est toujours prêt à se battre jusqu’au bout. La défaite à Rome a été une défaite 'douce'. Je pense qu’il a un compte à régler, et il est juste que cette finale se joue entre lui et Alcaraz pour régler un différend sportif qui ne se refermera pas car je suis convaincu que ce sera une rivalité qui se répétera dans les autres Grands Chelems et tournois. Ce sont les joueurs les plus talentueux du circuit de tennis."
C’est ainsi qu’Andrea Abodi, ministre des Sports et de la Jeunesse, a décrit la rivalité entre Sinner et Alcaraz et commenté les résultats du tennis italien à Sky Tg24.
"Et puis il y a Musetti qui frappe à la porte, montrant qu’il peut jouer avec tout le monde, certainement avec Alcaraz. Nous avons aussi nos joueuses qui viennent des médailles d’or olympiques, représentant l’apogée d’une carrière et qui ne se contentent pas, en simple comme en double. C’est l’école italienne qui nous fait sourire et nous réjouir," a-t-il ajouté.
Abodi a ensuite parlé du mouvement tennistique italien : "La Fédération a beaucoup travaillé sur les académies et les écoles. Les résultats, avec Sinner comme fer de lance, sont ceux d’une croissance horizontale. Errani et Vavassori remportent des titres, Paolini et Errani atteignent des finales, et Musetti n’a pas été battu par Alcaraz en demi-finale. Ce sont tous des signes qui mènent à devenir un modèle qui va bien au-delà de la discipline du tennis."