Rome, 27 juin (LaPresse) – Des demandes d'accord à l'amiable comprises entre 1 an et 8 mois et 11 mois ont été présentées pour une dizaine de prévenus dans le procès issu de l'enquête « Prisma », qui est arrivée de Turin à la capitale. Parmi les personnes impliquées figurent des noms éminents de l'ancienne direction de la Juventus : l'ancien président Andrea Agnelli, l'ancien vice-président Pavel Nedved, l'ancien directeur sportif Fabio Paratici et Maurizio Arrivabene. Pour ce dernier, le procureur Lorenzo Del Giudice a demandé le non-lieu, une position qui le distinguerait des autres anciens dirigeants impliqués. Les accusations, portées à divers titres, comprennent le délit d'initiés, l'entrave à la surveillance et la facturation frauduleuse. Au centre de l'enquête se trouvent des plus-values fictives présumées et des opérations illégales liées à la gestion des salaires des joueurs pendant la crise sanitaire, alors que les clubs étaient confrontés à de fortes pressions économiques. La décision de la juge d'instruction, Anna Maria Gavoni, est attendue pour le 22 septembre prochain. À cette date, on saura si les demandes de transaction seront acceptées ou si l'affaire sera jugée en première instance.