Turin, 1er juillet (LaPresse) – « Hier, nous avons perdu. Et ça fait mal. Je l'ai vécu avec tristesse, non seulement en tant que footballeur, mais aussi en tant que personne qui tient vraiment à cette équipe. Malgré ma blessure, j'ai appelé certains de mes coéquipiers juste après le coup de sifflet final pour leur témoigner mon soutien. Parce que quand on tient à quelque chose, c'est ce qu'on fait. Mais ce qui m'a le plus frappé, ce sont les mots qui ont suivi. Des mots durs, des mots qui divisent, qui ne rassemblent pas ». Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, le milieu de terrain de l'Inter Hakan Calhanoglu a répondu à distance aux propos du capitaine nerazzurro Lautaro Martinez, qui, à l'issue du match perdu contre Fluminense en huitièmes de finale du Mondial des clubs, s'était défoulé devant les micros en déclarant : « Ceux qui veulent rester avec nous restent, ceux qui ne veulent pas s'en vont ». Une référence au milieu de terrain turc, qui est dans le viseur du Galatasaray. « Tout au long de ma carrière, je n'ai jamais cherché d'excuses. J'ai toujours pris mes responsabilités. J'ai même joué malgré la douleur. Et dans les moments difficiles, j'ai toujours essayé d'être un point de référence. Pas avec des mots, mais avec des actes. Je respecte toutes les opinions, même celles d'un coéquipier, même celles du président. Mais le respect ne peut pas être à sens unique, a poursuivi Calhanoglu. Je l'ai toujours démontré, sur le terrain et en dehors ».
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