Milan, 23 septembre (LaPresse) – « C'était une semaine où nous aurions honnêtement pu faire mieux ». C'est ainsi que commence l'intervention de Gianluca Rocchi, responsable des arbitres de Serie A et B, lors de l'émission « Open Var », diffusée sur Dazn. Au cours de l'émission, les incidents les plus controversés de cette journée ont été abordés, à commencer par le penalty décisif de Bologne-Gênes accordé par l'arbitre Collu (Var Maggioni). « Le mouvement du bras vers le ballon, même s'il est instinctif, le rend punissable. Je me rends compte que c'est une décision très complexe, difficile à accepter. Le travail effectué dans la salle VAR et l'annonce ont été bien faits », déclare Rocchi. L'attention se porte ensuite sur le match Vérone-Juventus, à commencer par le penalty sifflé par Rapuano pour une faute de main de Joao Mario après une révision (VAR Aureliano). « La décision n'est pas correcte, pour moi, ce n'est pas un penalty. Il n'est pas correct de mentionner d'autres incidents, qui sont toujours différents. La dynamique ne rend pas le bras de Joao Mario punissable, le joueur va chercher à frapper de la tête et le ballon en descente le frappe au bras. Pour nous, la décision est erronée, tout comme la révision sur le terrain », déclare Rocchi, qui ajoute à propos du carton rouge non donné à Orban pour son coup de coude à Gatti : « Dans ce cas, la sanction correcte était le carton rouge. Le VAR et l'AVAR ont traité le cas trop rapidement, mais le joueur regarde son adversaire, raison de plus pour allumer la lampe, c'était un carton rouge à donner sur le terrain ». Au sujet des protestations de Tudor, Rocchi déclare : « Dans le cas d'Orban, il a également raison, mais j'aimerais que les termes corrects soient utilisés, il n'est pas nécessaire d'utiliser des propos excessifs. Nous sommes ici pour admettre nos problèmes, mais je demande votre collaboration, qui est fondamentale pour nous ».