Football, Casarin : « Je leur botterais les fesses, ces arbitres… leurs penalties sont ridicules »

Rome, 30 octobre (LaPresse) – « Les penalties ne devraient pas exister dans les compétitions. Il n'est pas possible que la finale d'une Coupe du monde soit décidée par un penalty. Dans le football, on a toujours appelé à la sanction maximale pour un penalty lorsque l'incident était clair, évident et volontaire, c'est-à-dire une chose qui ne pouvait être modifiée sur la base des règles ». C'est ce qu'a déclaré l'ancien arbitre Paolo Casarin, interviewé par Crc, la radio partenaire du Napoli. « De 1950 à 1990, les arbitres accordaient le même nombre de penalties dans un championnat, avec le même degré et le même type, soit un pourcentage de 0,25. Nous étions tous égaux, nous accordions un penalty tous les quatre matchs. J'aime toujours les arbitres, mais parfois, j'ai envie de leur botter le c… Nous sommes passés de 120 à 187 penalties accordés en une saison en quelques années. Il y a des penalties qui font rire. Ce sont des cadeaux », a-t-il ajouté. « Les arbitres pensent avoir atteint le sommet de leurs capacités en peu de temps, mais arbitrer est difficile. La vitesse du jeu a augmenté aujourd'hui par rapport à il y a quelques années, il faut donc continuer à s'engager. L'arbitre n'atteint pas facilement le sommet de ses capacités s'il ne travaille pas continuellement sans entrer en collision avec les autres et sans être différent », a-t-il souligné.