Turin, 21 déc (LaPresse) – "Hier soir, j'ai joué à la maison. Et je ne me suis pas senti chez moi. En 12 ans de carrière, je n'avais jamais vu ou vécu sur ma peau une telle attitude de la part du public qui devrait soutenir son équipe. On peut faire des erreurs. Cela fait partie du jeu, cela fait partie du travail, cela fait partie de l'être humain. Ce qui ne fait pas partie du sport, ce sont les insultes, les huées constantes, les insultes personnelles et, oui, les commentaires racistes, dirigés non seulement contre moi, mais aussi contre les membres de ma famille dans les tribunes. Du premier au dernier point. Pas pour encourager. Pas pour soutenir. Juste pour frapper". C'est la plainte racontée dans un post sur Instagram par la volleyeuse Adhu Malual, vis-à-vis de Monviso Volley et joueuse de l'équipe nationale italienne, au lendemain du challenge valable pour le championnat A1 féminin entre Pinerolo et Macerata. "Je suis fière d'être italienne. Je suis fière de jouer dans l'une des ligues les plus fortes du monde. Je suis fière de porter le maillot des Azzurri, parce que l'amour que je ressens pour ce pays, qui est ma maison, est indescriptible. Et je ne permettrai à personne de le remettre en question. Les mauvais moments existent pour tout le monde, dans tous les domaines. La frontière entre l'encouragement et le manque de respect est ténue. Hier soir, cette limite a été franchie à plusieurs reprises« , a-t-il souligné, »et lorsque le prix est payé non seulement par l'athlète sur le terrain, mais aussi par l'équipe et sa famille dans les tribunes, le problème n'est pas sportif, mais humain. Il est humain. Je continuerai à faire mon travail. Avec dignité. Avec professionnalisme. Dans le respect du sport. Mais une chose doit être claire : le silence, face à certains comportements, n'est plus une option. Je remercie le club pour son soutien et les supporters qui reconnaissent mon engagement et comprennent le moment délicat.
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