Le gouvernement suédois a annoncé jeudi 2 février vouloir interdire un plus grand nombre d'activités liées à des groupes extrémistes dans le cadre d'un texte visant à durcir sa loi antiterroriste, une demande clé d'Ankara pour approuver la candidature suédoise à l'Otan.

Stockholm avait modifié sa Constitution en novembre afin de permettre ce changement, en gestation depuis plusieurs années.

C’est une criminalisation plus large, qui vise un grand nombre d’activités au sein d’une organisation terroriste qui ne sont pas concrètement connectées à un crime terroriste particulier», a expliqué le ministre de la justice Gunnar Strömmer lors d’une conférence de presse.

D’après le nouveau projet de loi, seraient ainsi criminalisés des actes comme la manutention d’équipement, l’organisation de rassemblements ou de réunions, la cuisine ou la gestion des transports pour des organisations désignées comme terroristes. Selon le ministre de la justice, cette nouvelle loi est un élargissement considérable du champ (des actes punissables, ndlr) comparé à la législation actuelle.

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